WordPress est aujourd’hui utilisé par plus de 800 millions de sites web et de nombreux hébergeurs vous simplifient la vie pour pouvoir démarrer le votre. En revanche, lorsqu’on veut faire une migration WordPress, c’est tout une histoire avec beaucoup de paramètres qui entrent en jeux.
Faire une migration WordPress, ce n’est pas un simple click qui suffira et qui, par magie, va déplacer un site d’un hébergement A à un hébergement B sans problème (je sais je sais, des outils existent mais ça ne marche pas dans tous les cas 🤓).
Voici donc quelques retours, conseils et informations sur une migration WordPress avec les
Exporter la base de données
Tout d’abord, il va falloir penser au coeur de votre plateforme: votre base de données. Pour faire un export propre, directement sur le moteur, il va vous falloir quelques connaissances techniques ou avoir un accès au gestionnaires de base de données.
Je dis ça, je dis rien, mais normalement, vous devriez avoir des backups réguliers…
Dans le cas où vous avez accès à un PhpMyAdmin, vous pourrez simplement faire un export (veillez bien à intégrer le “drop table” et la désactivation des FK).
En ligne de commande, c’est très simple, si vous êtes connecté à votre serveur:
mysqldump --add-drop-table -h <yourMysqlServer> -u <yourMysqlUserLogin> -p<yourMysqlUserPassword> <youDatabase> > /tmp/mydump.sql
ℹ️ Attention, il n’y a pas d’espace entre le -p et le mot de passe. Vous pourriez aussi donner un nom plus sexy à votre dump avec la date et l’heure, une compression en tar.gz, … mais ce n’est pas le but ici.
Une fois la base de données exportée pour votre migration WordPress, vous allez pouvoir la copier sur votre machine avec scp ou du sftp.
ℹ️ Vous pouvez aussi utiliser l’outil wpcli pour des actions d’export/import et autre.
Sauvegarder les plugins WordPress
Lorsque vous utilisez WordPress, vous avez certainement installé des extensions qui ne sont normalement pas dans votre dépôts 😉 (si vous avez fait ça proprement). Si vous vous contentez simplement de déplacer la base de donnée et seulement les fichiers de votre dépôt, vous aurez quelques surprises.
Une des bonnes pratique est généralement de faire des liens symbolique de wp-content/plugins vers un dossier persisté pour garantir la conservation des données en cas de problème.
Donc, en cas de migration wordpress, veillez à récupérer ce dossier wp-content/plugins.
Un petit tar.gz marchera bien:
tar -cvzf wp-content/plugins /tmp/plugins.tar.gz
Téléchargez les ensuite sur votre machine et conservez les pour la réinstallation.
Sauvegarder les thèmes WordPress
J’ai souvent vu des oublis sur cette partie, “ah ! je n’ai plus mes thèmes”, étant la phrase qui revenait le plus souvent. Donc, comme les plugins, on fait de même en les sauvegardant: le dossier /wp-content/themes/
Quelques conseils
Vos dossier persistés lors de votre migration WordPress
Pour tous les dossiers qui sont persistés/partagés ou tout simplement pas dans votre dépôt, pensez à utiliser des liens symboliques ou des volumes dans Docker et de les intégrer dans vos backups, sinon attention aux surprises
Points d’attention pour l’étape 2
Quelques points d’attention pour l’étape 2 qui sera la migration de votre site:
- Elementor : si vous l’utilisez, attention à la migration, d’expérience, j’ai eu quelques surprises
- Permalink: attention lors de la migration à ce qu’ils soient bien reconstruits
- Canonical: idem que pour les permalink, attention si le domaine change
- SEO: un bel article qui vous donnera un max de conseils pour ne pas perdre votre traffic: https://seosly.com/blog/how-to-migrate-without-losing-traffic-seo/
- Gestion de votre DNS (si vous modifiez vos url): veillez à avoir tous les accès et être bien accompagné si besoin
- CDN et cache: n’oubliez pas qu’en migrant, votre cache disparait (s’il n’est pas géré sous forme de fichiers)
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